Lors d’une conduite prolongée, le corps est soumis aux chocs et vibrations de la route (dos d’ânes, nids de poule et autres irrégularités de la route). Ces chocs et micro-vibrations se répercutent dans le corps et la colonne vertébrale et favorisent l’apparition de douleurs pendant la conduite.
La position en voiture est aussi contraignante à cause des sièges inclinés vers l’arrière. Dans cette position le bassin est fermé, la colonne vertébrale est courbée vers l’avant et l’abdomen est comprimé. Les disques intervertébraux se pincent et ne peuvent dès lors plus remplir leur rôle d’amortisseur, ce qui provoque et intensifie les douleurs de lombalgie.
Pour les personnes qui souffrent déjà de pathologies au quotidien (sciatique, hernie discale, tassement vertébral…), les trajets n’en sont que plus douloureux. Ces douleurs forcent aussi l'individu à changer souvent de position, même inconsciemment, pour essayer de trouver une position plus agréable. Il en résulte une tension continue dans les muscles qui intensifie encore la douleur en voiture.